La rencontre avec une personnalité d’exception, le Père Pinchon, qui l’a initié aux fouilles archéologiques sur le site de Vivé au Lorrain, alors qu’il était encore enfant, a été également déterminante. Deux séries distinctes naîtront de ce patient travail de découverte, d’appropriation et de restitution : Invocations amérindiennes, suite de tableaux sur bois ou sur toile réalisée entre 1975 et 1989, puis Restitution, à partir de 1989, où dialoguent outre les graphismes arawaks ou caraïbes, des adornos amérindiens, des tissus africains, des produits échanges du troc triangulaire comme les fèves de cacao, le roucou, le café, les épices, la verroterie, réunis dans le tray traditionnel, détourné ici de son usage premier.
Extrait d’un article Victor Anicet: restitution, Dominique Breton, paru dans ARTHEME n°10 et repris sur le site de l’AICA Caraîbe du sud: « https://aica-sc.net/2013/09/27/victor-anicet-restitution/ »